Dia: 26 de Abril, 2008
“Hoje centramos a nossa atenção na protecção da vida e saúde dos trabalhadores de todo o mundo”, por Juan Somavia
«Today we put the spotlight on protecting the life and health of workers everywhere.
Labour is not a commodity and markets must serve people. Nearly 90 years ago the protection of workers’ lives and health was set out as a key objective in the founding charter of the Organization. Today, rapid technological change and a fast-paced and globalized economy bring new challenges and pressures for all areas of the world of work. Safety and health remain integral elements of the ILO’s Decent Work Agenda.
Millions of work related accidents, injury and disease annually take their toll on human lives, businesses, the economy and the environment. Each year, for some two million women and men, the ultimate cost is loss of life. In economic terms it is estimated that roughly four per cent of the annual global Gross Domestic Product, or US$1.25 trillion, is siphoned off by direct and indirect costs of occupational accidents and diseases such as lost working time, workers’ compensation, the interruption of production and medical expenses.
Developing countries, where the rate of accidents has been increasing, face particular challenges. And we cannot forget that most workers are in the informal economy where work related accidents, disease and death are likely to be unrecorded. Their health and safety must be a prime concern.
This year we focus on managing risk in the work environment. We know that by assessing risks and hazards, combating them at source and promoting a culture of prevention we can significantly reduce workplace illness and injuries.
Employers, workers and governments all play key roles in making this happen.
It calls for sustained advocacy, effective social dialogue, and the promotion of relevant international labour standards, including the Promotional Framework for Occupational Safety and Health Convention, 2006 (Convention 187). Practical measures such as sharing experience and know-how can also foster progress.
All stand to gain from safe and healthy workplaces. On this World Day for Safety and Health at Work, the ILO is committed to working with our constituents and all concerned partners to make work and workplaces safe for all.»«Hoy centramos nuestra atención en la protección de la vida y la salud de los trabajadores del mundo entero.
El trabajo no es una mercancía y los mercados deben estar al servicio de las personas. Hace casi noventa años la Organización, en su carta fundacional, definió como uno de sus principales objetivos la protección de la vida y la salud de los trabajadores. En la actualidad, los rápidos cambios tecnológicos y una economía que se globaliza a pasos agigantados plantean nuevos retos y generan presiones sin precedentes en todos los ámbitos del mundo del trabajo. La seguridad y la salud siguen formando parte integrante del Programa de Trabajo Decente de la OIT.
Todos los años millones de accidentes, lesiones y enfermedades vinculados al trabajo se hacen sentir en la vida de las personas, las empresas, la economía y el medio ambiente. Cada año unos dos millones de mujeres y hombres pagan incluso con su vida. Se estima que, en el plano económico, alrededor de un 4 por ciento del producto interior bruto anual del mundo, o sea, 1,25 billones de dólares de los Estados Unidos, se pierden en gastos directos e indirectos derivados de accidentes y enfermedades profesionales, en términos de tiempo de trabajo, indemnizaciones abonadas a los trabajadores, interrupciones de producción y gastos médicos.
Los países en desarrollo, donde se ha registrado un aumento de la tasa de accidentes, tropiezan con dificultades específicas. Además, no podemos olvidar que la mayoría de los trabajadores laboran en la economía informal, donde es probable que no se lleve la cuenta de todos los accidentes, enfermedades y muertes laborales. Por ello, la salud y la seguridad de estas personas debe ser para nosotros una prioridad.
Este año nos centramos en la gestión de los riesgos en el entorno laboral. Bien sabemos que al evaluar los riesgos y peligros, combatirlos de raíz y fomentar una cultura de la prevención, podemos contribuir a reducir considerablemente los casos de enfermedad y lesiones en el lugar de trabajo.
Tanto los empleadores como los trabajadores y los gobiernos tienen su papel que cumplir en este empeño.
Se necesitan una movilización sostenida, un diálogo social efectivo y la promoción de las normas internacionales del trabajo pertinentes, entre ellas el Convenio sobre el marco promocional para la seguridad y salud en el trabajo, 2006 (núm. 187). También puede coadyuvar al progreso la adopción de medidas prácticas como el intercambio de experiencia y conocimientos técnicos.»«Aujourd’hui nous attirons l’attention sur la protection de la vie et de la santé des travailleurs du monde entier.
Le travail n’est pas une marchandise et les marchés doivent être au service des gens. Voilà maintenant près de 90 ans que la protection de la vie et de la santé des travailleurs a été définie comme l’un des principaux objectifs énoncés dans l’acte constitutif de notre Organisation. Aujourd’hui, le monde du travail, quel que soit le domaine visé, est soumis à des difficultés et à des pressions nouvelles du fait du rythme soutenu de l’évolution technologique et de la mondialisation de l’économie. La sécurité et la santé continuent de faire partie intégrante de l’Agenda du travail décent de l’OIT.
Les accidents et maladies professionnels, que l’on recense chaque année par millions, coûtent cher à la société, tant en vies humaines que pour les entreprises, l’économie et l’environnement. Chaque année, quelque deux millions d’hommes et de femmes en paient le prix extrême, celui de leur vie. Sur le plan économique, on estime que quatre pour cent environ du produit national brut annuel mondial, soit 1250 milliards de dollars des Etats-Unis, sont ponctionnés par les coûts directs et indirects des accidents et maladies professionnels tels que le temps de travail perdu, l’indemnisation des victimes, l’interruption de la production et les frais médicaux.
Les pays en développement, qui voient leur taux d’accidents augmenter, doivent faire face à des problèmes spécifiques.
En outre, il ne faut pas oublier que la plupart des travailleurs exercent leur activité dans le secteur informel, secteur dans lequel nombre des maladies et accidents du travail, ou bien des décès survenus à des travailleurs en activité, ne sont souvent pas consignés. La santé et la sécurité de ces travailleurs doivent être au premier plan de nos préoccupations.
Cette année, nous mettons l’accent sur la gestion du risque sur le lieu de travail. Nous savons qu’en évaluant les risques et les dangers, en les combattant à la source et en cherchant à promouvoir une culture de la prévention, nous pouvons nettement réduire le nombre de ces accidents et maladies.
Employeurs, travailleurs et gouvernements, tous jouent un rôle déterminant pour mener à bien cet objectif.
Tout doit être mis en oeuvre à cette fin, campagnes de mobilisation régulières, dialogue social, promotion des normes international du travail pertinentes, notamment la convention (nº 187) sur le cadre promotionnel pour la sécurité et la santé au travail, 2006. La mise en place de mesures concrètes comme le partage des données d’expérience et du savoir-faire peut également
favoriser le progrès.»